Pope Francis holding the flag of Lebanon
Photo Source: Vatican.ca

« Il existe un modèle de globalisation qui soigneusement vise une uniformité unidimensionnelle et tente d’éliminer toutes les différences et toutes les traditions dans une recherche superficielle d’unité. […] Si une globalisation prétend [tout] aplanir […], comme s’il s’agissait d’une sphère, cette globalisation détruit la richesse ainsi que la particularité de chaque personne et de chaque peuple”. Le Pape François, extrait de ” Fratelli Tutti”.

Après la torpeur inadmissible d’un système politique obsolète nous voilà à risque de côtoyer et de crever du comportement contagieux et donc suicidaire de ceux qui n’ont rien à perdre. Ceux-là se défoulent à rencontrer les uns et les autres sans prendre les mesures élémentaires de distanciation et de protection. Il est certes essentiel de tenir à la révolution citoyenne pour installer une structure démocratique au delà de toutes les appartenances cloîtrées.

Néanmoins, à la vue des enquêtes sans suite et des paroles abondantes sans les actes utiles, les citoyens déjà accomplis risquent d’attendre un autre centenaire de gestation pour une citoyenneté  définitivement reconnue et appliquée au delà de toutes les convenances opportunes, familiales, communautaires et régionales !

En attendant, il s’agira de rester vivant dans des contextes non ordinaires de plus en plus dangereux au quotidien ! Beaucoup restent fiers de la culture arrogante du “bassita”, “chou sayer”, “maalech”, et du “walaw” qui permet aux uns de transformer le ras le bol de la situation désastreuse du Liban en des comportements dépourvus des gestes barrières essentiels. 

La sécurité de vivre entre nous est plus que jamais menacée par la folie de ceux qui s’accrochent aux provocations. Elles provoquent des contaminations à large échelle et le décès des souffrants les plus fragilisés. Le glissement vers la médiocrité nous conduit progressivement au chaos psychique qui menace la nation ainsi que la sécurité des personnes. 
Le seul changement concret pour tant de libanais sensés, est d’éviter l’écoute d’un monde pluridimensionnel, accaparateur ou carrément inconscient du mal qu’il répand. La clef du passage à l’acte demeure dramatiquement au gré des humeurs recommandées ou de la coupe schizophrénique. 

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