Les 3 anciens premiers ministres Najib Mikati, Fouad Siniora et Tamam Salam ont indiqué regretter le renoncement du premier ministre Mustapha Adib à former le prochain gouvernement.

Avec l’ancien Premier Ministre Saad Hariri, ils étaient à l’origine de sa candidature.

Les anciens locataires du Grand Sérail ont ainsi publié un communiqué, appelant les partis politiques “soient à l’écoute des besoins nationaux, et qu’ils prennent conscience des dangers de la désintégration et de l’effondrement du Liban sans un gouvernement capable, efficace et non partisan”.

La nomination de Mustapha Adib visait à former un nouveau gouvernement capable d’oeuvrer pour restaurer la confiance et arrêter l’effondrement économique, financier et monétaire en actuel, soulignent les anciens premiers ministres.

Ce gouvernement devait être un cabinet de sauvetage restreint composé de ministres compétents et compétents déterminés à mettre en œuvre un plan visant à sauver le pays face à la crise, alors que la France avait offert son assistance suite à l’explosion du port de Beyrouth.

Ce mandat est également venu accompagner la généreuse initiative de l’Etat français ami représenté par le président Emmanuel Macron, qui s’est rendu deux fois de suite au Liban en quelques semaines:
la première visite après le dangereux et suspect tremblement de terre à la bombe dans le port de Beyrouth,
et la seconde pour inciter les responsables libanais à adopter son initiative de sauvetage et à la mettre en pratique.

Les participants à ces consultations menées par le Président Macron, ainsi qu’aux consultations qui ont eu lieu par la suite, se sont déclarés totalement disposés à coopérer et à faciliter afin d’accomplir cette entreprise de sauvetage dans un délai de deux semaines.

Par conséquent, le Président désigné a visé à accélérer la formation d’un gouvernement de sauvetage restreint non affilié à des partis politiques, et sur la base du respect du principe de rotation dans tous les portefeuilles, afin de donner au Liban une opportunité nationale de respecter la mise en œuvre de la constitution et de réaliser la réforme et l’avancement du Liban et de son économie.

Cet effort s’est heurté à divers types d’obstacles internes et externes. 

Il est regrettable de nuire à cette opportunité qui s’était offerte au Liban, puis d’abandonner tous ces efforts, d’autant plus qu’il est devenu clair que les parties qui contrôlent le pouvoir sont toujours dans un état de déni et de refus sévères de prendre conscience de l’ampleur des terribles dangers auxquels le Liban est par. Par conséquent, il s’est abstenu de faciliter une mission et les efforts du président désigné, ce qui a conduit à son échec.

Les anciens chefs de gouvernement qui ont proposé de nommer le Dr Mustafa Adib, en raison de sa compétence et de sa compétitivité nationale, et après que la plupart des blocs parlementaires ont adopté son mandat, et après que le Dr Adob a adhéré à ces règles pour former le gouvernement, nous confirmons que nous le soutenons dans ses excuses pour la poursuite de sa mission qui a eu lieu.

Les anciens chefs de gouvernement, soucieux d’unité nationale, n’ont pas hésité à contribuer à trouver une issue à cette crise dangereuse à laquelle la politique de contrôle et d’intraitabilité a conduit, et donc si certains ne l’ont pas fait, c’est leur responsabilité. Les anciens chefs de gouvernement espèrent toujours que tout le monde écoutera les nécessités et les besoins nationaux et se rendra compte des dangers de la rupture et de l’effondrement sans un gouvernement capable, efficace et non partisan. ”