La France pourrait prochainement s’impliquer dans la crise libanaise, avec l’arrivée d’un médiateur chargé de faciliter la formation d’un nouveau gouvernement, alors que le Premier Ministre Libanais Saad Hariri pourrait renoncer à être reconduit à son poste et que les manifestations contre la classe politique se poursuivent en ce 23 jour.

Ainsi, le Quai d’Orsay, sur la demande du Président de la République Française, Emmanuel Macron, pourrait déléguer Christophe Farnaud, son responsable du pôle Afrique du Nord et Moyen Orient. Il s’agira également de former un gouvernement au plus tôt, après la démission du Premier Ministre le 29 octobre dernier sur fond d’un mouvement de contestation de l’ensemble de la classe politique d’une ampleur jamais vue au Liban, pour relancer le plan d’aide économique au Liban intitulé CEDRE dont le Liban a crucialement besoin en ces temps de crise économique. Cette information intervient alors que de nombreux pays et organisations donatrices de CEDRE font part de leurs inquiétudes quant aux capacités des autorités libanaises à mener le travail de réforme économique nécessaire à la relance.

2 COMMENTAIRES

  1. Aide amicale d’une nation bienfaitrice ou ingérence étrangère opportuniste?
    Il sera intéressant d’observer la réaction de la jeunesse libanaise à cette démarche.
    Dans les circonstances actuelles, je me demande si ce réflexe diplomatique n’appartient pas un peu à l’ancien monde…
    On notera avec malice que cette déclaration d’intention de médiation intervient 24 heures avant la date théorique d’inauguration du salon du livre francophone depuis reporté.
    D’une façon ou d’une autre, il faut bien que la France soit présente au Liban…

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